Le temps - Ode à l'Onde

L’heure d’écrire sonne comme cette horloge qui retentit en moi à chaque fois que la solitude me consume. Cette horloge si mesquine qui me dévoile la flagrance du temps passé seule, seule, seule…le temps passe sans m fixer, sans percevoir mon visage inondé de larmes apitoyantes, le temps m’ignore …le temps est hautain… et je demeure si vile …je me perds, j’oublie le temps et pourtant, tout me le rappelle et je n’y adhère point…qu’est-ce qui en moi se déphase de cette valse si convoitée par mes sens ? les aiguilles dansent sur la sonate satanique du tic-tac, et mon cœur, farouche de l’heure venue, fredonne silencieusement

Illusion. Désillusion. Je ne perçois plus rien … tout semble confus et inexplicable, je me laisse emporter par le vent glacial de la solitude…j’ai froid, et ce froid me réchauffe, ce froid si clément qui vient doucement se faufiler entre ma lingerie pour me rappeler la jeune femme que je suis, il m caresse langoureusement, me mordille la chair et dans cette fusion, le froid se condense et je mouille, je mouille mon visage de larmes…je pleure et le miroir pleure, et semble ne pas percevoir mon amant, serait-il aveugle ou jaloux de cet orgasme fou qui chavire mes sens ?

Le miroir l’ignore, le temps m’ignore, et mon cœur s’ignore…

1 comments:

Anonymous said...

la solitude peut étre une grace parfois!
quand on a le blog, on est jamais seule!
voilà! je me secoue!!!

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